Fruit d'une observation partagée

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Structure

Maxime Gignon

Pr Maxime Gignon   |  Président   |  Professeur de santé publique, faculté de médecine, médecin hospitalier, CHU Amiens-Picardie

 

 

 

Canarelli

Pr Jean-Pierre Canarelli   |  Vice-président  |  Chirurgien pédiatre retraité, Membre de la CRSA Hauts-de-France, membre du CCES de la Haute Autorité de santé, Amiens

 

 

 

NicoleNaudin

Nicole Naudin   |  Secrétaire   |  Vice-présidente du groupe Pasteur mutualité de l'Aisne

 

 

 

 

Eric Jullian

Éric Jullian   |  Secrétaire-adjoint   |  Directeur EPISSOS-EPSoMS

 

 

 

 

Leke

Dr André Lokombe Leke  |  Trésorier   |  Médecin responsable du service de médecine néonatale et réanimation pédiatrique, CHU d’Amiens-Picardie

 

 

 

ColetteMichaux

Colette Michaux   |  Trésorière-adjointe   |  Maire de Liomer

 

 

 

 

Eletufe

Pierre Eletufe   |  Médecin généraliste en retraite

 

 

CATHERINE ROUSSEAU

Catherine Rousseau   |  Infirmière conseillère technique du Recteur de l'académie d'Amiens

 

 

 

 

PerrineRoussel

Perrine Roussel   |  Coordinatrice CPTS Grand Amiens

(Situation au 31 mai 2022)

 

En application de l’article 9 des statuts, le conseil d’administration de l’observatoire régional de la santé et du social est composé de la manière suivante :
- 18 membres de droit ou mandatés par leurs pairs, représentant l’État, les collectivités locales et territoriales, la Sécurité sociale, les mutualités, les structures de soins et différents organismes des secteurs sanitaire et social ;
- 16 membres élus, issus de l’assemblée des adhérents, professionnels de santé ou du secteur social, éligibles par tiers chaque année.

 

18 membres de droit

• Conseil régional des Hauts-de-France, M. Xavier Bertrand, Président
• Conseil régional de Normandie, M. Hervé Morin, Président
• Conseil départemental de l’Aisne, M. Nicolas Fricoteaux, Président
• Conseil départemental de l’Oise, Mme Nicole Colin, Vice-présidente
• Faculté de médecine d’Amiens, M. le Pr Gabriel Choukroun, Doyen
• Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités des Hauts-de-France, M. Patrick Olivier, Directeur
• Rectorat d’Amiens, M. Raphaël Muller, Recteur
• Direction régionale de l’Institut national de la statistique et des études économiques des Hauts-de-France, Mme Catherine Renne, Directrice
• Conseil économique, social et environnemental régional des Hauts-de-France, M. Laurent Degroote, Président
• Caisse d’assurance retraite et de santé au travail Nord - Picardie, M. Jérôme Lefebvre, Président
• Direction régionale du service médical Nord - Pas-de-Calais - Picardie, M. le Dr Jean-Marc Vandendriessche
• Direction générale de la Mutualité sociale agricole de Picardie, Mme Katie Hautot, Directrice générale
• Caisses d’allocations familiales de Picardie, M. Thierry Marcotte, Directeur de la Caisse d’allocations familiales de la Somme
• Mutualité française des Hauts-de-France, M. Christophe Bertin, Vice-Président
• Fédération des établissements hospitaliers et d’assistance privés à but non lucratif des Hauts-de-France, Mme Corinne Darré-Bérenger, Déléguée régionale
• Fédération hospitalière de France en Hauts-de-France, Mme Sophie Delmotte, Directrice du groupe hospitalier de Seclin Carvin
• Union régionale des professionnels de santé médecins des Hauts-de-France, M. le Dr Bruno Stach, Président
• Union régionale des professionnels de santé chirurgiens-dentistes des Hauts-de-France, M. Thomas Balbi, Président

Par ailleurs, la directrice générale du centre hospitalier universitaire d’Amiens-Picardie, le directeur général de l’agence régionale de santé Hauts-de-France, le directeur général de l’agence régionale de santé de Normandie et la directrice régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités de Normandie sont invités aux assemblées générales et conseils d’administration sans voix délibérative.

 

16 membres élus

• M. le Pr Jean-Pierre Canarelli, chirurgien pédiatre retraité, président de la CRSA Hauts-de-France, président du conseil territorial de santé de la Somme, membre du CCES de la Haute Autorité de santé, Amiens
• M. le Dr Joseph Casile, médecin retraité, Président de l’ADSMHAD 80, Amiens
• M. Hugues Deniele, président de la Fas Hauts-de-France
• M. le Dr Pierre Eletufe, médecin généraliste en retraite, Saint-Ouen
• M. le Dr Maxime Gignon, Professeur de santé publique, Faculté de médecine, médecin hospitalier CHU Amiens-Picardie
• M. le Dr André Lokombe Leke, médecin responsable du service de médecine néonatale et réanimation pédiatrique, CHU Amiens-Picardie
• M. Christophe Leman, Président de l’UFSBD Hauts-de-France, Saint-Quentin
• Mme le Dr Élisabeth Lewandowski, médecin responsable du Dim, CHU de Rouen
• Mme Colette Michaux, maire, Liomer
• M. Mickaël Naassilla, Directeur Grap Inserm Eri24, Amiens
• Mme Nicole Naudin, Vice-présidente du groupe Pasteur mutualité de l’Aisne, Château-Thierry
• Mme Aline Osman-Rogelet, intervenante du champ social, Amiens
• M. Daniel Puechberty, Président du Criann, Saint-Étienne-du-Rouvray
• M. Henri Rocoulet, ancien administrateur MSA, Flavigny-le-Grand-Beaurain
• Mme Laétitia Rollin, Médecin du travail, Maître de conférence des universités, Praticien hospitalier, CHU de Rouen
• M. le Dr Jean-Marie Sueur, pharmacien biologiste, Saint-Quentin


Le conseil d’administration a élu sa présidente et six administrateurs pour faire partie du Bureau dans sa séance du 17 mai 2021 parmi lesquels les fonctions suivantes ont été attribuées :
- un vice-président ;
- un trésorier et une trésorière-adjointe ;
- une secrétaire et un secrétaire-adjoint ;
- un membre sans attribution spécifique.
Le Bureau se réunit en fonction des besoins. Il peut faire appel à toute personne de l’OR2S ou extérieure, pour répondre à une démarche spécifique, notamment dans l’élaboration scientifique de projets. Par ailleurs, il s’est entouré de M. Yoann Cailloin, expert-comptable pour toute la comptabilité. Celle-ci est ensuite transmise à M. Pascal Wizel, commissaire aux comptes au cabinet Eurotec, qui contrôle les résultats de l’exercice depuis l’exercice 2020.

 

Locaux


Depuis février 1991, l’observatoire régional de la santé de Picardie, puis l’OR2S, se situe au deuxième étage du bâtiment F de la faculté de médecine, 3, rue des Louvels à Amiens. Il dispose de six pièces.

Par ailleurs, un local situé 145, route de Paris à Amiens permet d’accueillir une partie du personnel, essentiellement le personnel d’études. Outre un espace d’accueil et de restauration, il comprend six bureaux et une salle de réunion et de visioconférence.

Depuis fin 2013, un local de trois pièces au sein du Pôle régional des Savoirs devenu l’Atrium (espace régional de découverte scientifique et technique depuis le 7 mars 2019, ex Pôle régional des Savoirs) a été mis à disposition de l’OR2S par le conseil régional de Normandie (de Haute-Normandie jusqu’à la fin 2015) pour son antenne (située au 115, boulevard de l’Europe à Rouen).

 

Personnel

En 2021, quinze personnes ont travaillé tout au long de l’année :
• un directeur, démographe-statisticien (100 % équivalent temps plein) ;
• un directeur-adjoint, sociologue (98 % équivalent temps plein) ;
• une directrice des études, statisticienne (100 % équivalent temps plein) ;
• un médecin de santé publique (40 % équivalent temps plein) ;
• un informaticien responsable développement et support informatique (100 % équivalent temps plein) ;
• une démographe (80 % équivalent temps plein) ;
• un statisticien (100 % équivalent temps plein) ;
• une sociologue-démographe (100 % équivalent temps plein) ;
• une gestionnaire de bases de données (100 % équivalent temps plein) ;
• une psychologue (80 % équivalent temps plein) ;
• un développeur informatique (50 % équivalent temps plein) ;
• un développeur informatique (50 % équivalent temps plein) ;
• une responsable administrative (100 % équivalent temps plein) ;
• un concepteur graphique (22 % équivalent temps plein) ;
• une secrétaire PAO sites internet (100 % équivalent temps plein).

 

Pour compléter cette équipe, l’OR2S a reçu la contribution, en 2021, de dix-huit autres personnes salariées sur diverses périodes :
• un conseiller senior (60 % équivalent temps plein pendant sept mois) ;
• une ingénieure alimentation et santé (50 % équivalent temps plein pendant deux mois) ;
• une sociologue (100 % équivalent temps plein pendant six mois) ;
• une sociologue (100 % équivalent temps plein pendant un mois et demi) ;
• un sociologue (100 % équivalent temps plein pendant six mois) ;
• un sociologue (100 % équivalent temps plein pendant deux semaines) ;
• une géographe (100 % équivalent temps plein pendant trois mois) ;
• un informaticien responsable architecture des systèmes d’information (100 % équivalent temps plein pendant cinq mois) ;
• un informaticien responsable architecture des systèmes d’information (100 % équivalent temps plein pendant six mois et demi) ;
• un développeur informatique (100 % équivalent temps plein pendant huit mois) ;
• deux techniciens de données (100 % équivalent temps plein, chacun pendant quatre mois) ;
• trois internes de santé publique (100 % équivalent temps plein, chacun sur six mois) ;
• trois stagiaires (100 % équivalent temps plein, deux sur six mois et une sur quatre mois et demi).

 

 

 

L'équipe du pôle administratif

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Nadège Thomas   |  Directrice

 

 

 

FredericImbert page 0001

Frédéric Imbert   |  Conseiller Senior

 

 

 

 

Thibaut B

Thibaut Balcaen   |  Directeur-adjoint Hauts-de-France |  Médecin de santé publique

 

 

 

 

ManonPC

Manon Pruvost-Couvreur   |  Directrice-adjointe Normandie   |  Docteur en santé publique

 

 

 

Martine2

Martine Rodriguès   |  Responsable administrative et ressources humaines

 

 

 

 

Sylvie

Sylvie Bonin   |  Chargée de la PAO et des sites internet |  Référente sécurité

 

 

 

Marie

Marie Guerlin   |  Psychologue   | Déléguée à la protection des données

 

 

 

 

L'équipe du pôle informatique

Loic Aulard

Loïc Aulard   |  Responsable développement et support informatique

 

 

 

Jerome

Jérôme Lemaire   |  Responsable développement et support informatique

 

 

 

Henri Lutz

Henri Lutz   |  Développement informatique

 

 

 

FlorianRobe

Florian Robé   |  Développement informatique

 

 

 

 

L'équipe du pôle études et bases de données

Cindy

Cindy Alix   |  Gestionnaire de bases de données

 

 

 

Sophie

Sophie Debuisser   |  Chargée d'études

 

 

Cecile G

Cécile Gauthiez   |  Chargée d'études

 

 

 

Anne

Anne Lefèvre   |  Chargée d'études

 

 

 

CharlotteMaugard2

Charlotte Maugard   |  Chargée d'études

 

 

 

JeanneP

Jeanne Pfister   |  Chargée d'études

 

 

 

 

Janice V

Janice Vendar    |  Interne de santé publique

 

 

 

 

 

Hardware

L’intégralité des ordinateurs (Macintosh et PC) est en réseau ce qui permet une sauvegarde automatique quotidienne. L’ensemble de la capacité des disques durs représente plusieurs centaines de To. Trois cubes de sauvegarde, deux fois huit disques de 3 To et une fois huit disques de 4 To, permettent de dupliquer l’ensemble du contenu des serveurs et des ordinateurs de l’OR2S.

Ainsi, l’OR2S dispose de cinq serveurs PC (biprocesseurs - 2x4 cores 64 Go, 2x6 cores 144 Go, 2x8 cores 393 Go, 2x8 cores 768 Go, 2x10 cores 768 Go et 1x8 cores 128 Go de mémoire vive). En 2020, deux ordinateurs portables ont été acquis : un Macbook pro et un Dell XPS. Par ailleurs un Nas de 32 To compléte au local route de Paris le dispositif de sauvegarde.


Un contrat passé avec Canon comprend une imprimante photocopieur couleur faisant également office de fax. Ce matériel, incluant un scanner, a été mis en fonctionnement au début 2017. Une imprimante Canon acquise en 2013 est également utilisée à l’antenne normande ; elle présente des caractéristiques voisines du modèle Amiénois. En 2014, un module de finition a été acquis pour permettre notamment la réalisation de brochures sur le site rouennais.

 

Software

Pour les logiciels, l’OR2S a acquis le pack Office en version multiposte Mac et PC, un logiciel de PAO (Adobe® InDesign®), deux logiciels de bases de données (Microsoft® Office Access 2010 et SQL Server 2014), un logiciel de DAO (Adobe® Illustrator®), un logiciel de reconnaissance optique (Remark) et un logiciel de montage photographique (Adobe® PhotoshopCS®).

D’autres logiciels sont également très ciblés et répondent à des tâches bien spécifiques : Spad 8.2 et Stata™14 (logiciels pour le traitement statistique des données), NVivo 10 (logiciel d’analyse des données qualitatives) et Stat/Transfer 11 (logiciel permettant de convertir des fichiers de données en différents formats). L’environnement de développement Microsoft® Visual studio pro 2017, un logiciel de gestion des feuilles de paie Winfip+ et le logiciel de téléassistance TeamViewer sont aussi utilisés. De nombreux logiciels ont été actualisés ou de nouvelles licences achetées en 2020. Les sauvegardes quotidiennes sont effectuées sur les ordinateurs (Macintosh et PC) grâce au logiciel Syncrify. Une sauvegarde manuelle est assurée en complément via des disques durs externes.

L’OR2S utilise en outre des logiciels open source, tels que Thunderbird (client mail), ou Firefox (navigateur internet), le logiciel R (traitement statistique), Spyder (environnement de développement pour Python), la suite bureautique Libre Office, KeePass, Gimp (DAO)...

 

Autres matériels externes et internes

L’OR2S dispose d’un matériel de vidéo-projection portable et d’un appareil d’enregistrement numérique, notamment utilisé lors de la tenue des différentes instances (AG et CA) et pour les travaux de nature qualitative pour les entretiens collectifs.

Par ailleurs, l’OR2S, situé au sein du pôle santé de la faculté de médecine à Amiens, a la possibilité d’utiliser des outils numériques et informatiques en matière de vidéo ainsi que des moyens offerts par le service de reprographie. À l’Atrium, l’antenne normande dispose également de certaines facilités : centre de documentation commun, salles de réunions modulables insonorisées dotées de vidéoprojecteurs, accès wifi et amphithéâtre d’une capacité d’environ 80 places assises équipé d’un système de retransmission en streaming.


Dans le cadre du partenariat avec le Criann, quatre serveurs et deux Nas (Network attached storage) ont été acquis et installés à la fin 2018 dans une baie située dans une armoire informatique de leur espace sécurisé. Les quatre serveurs ont les caractéristiques suivantes : un de deux processeurs de 14 coeurs chacun et de 192 Go de Ram, une réplique de ce serveur d’un processeur de 4 coeurs et de 48 Go de Ram, un serveur avec deux processeurs ayant chacun 20 coeurs et 768 Go de Ram et un serveur avec deux processeurs de 14 coeurs et 192 Go de Ram. Les Nas ont, pour le premier, douze disques durs de 4 To et le deuxième comprend six disques durs de 4 To. Par ailleurs, des licences Windows serveurs ont été acquises qui couvrent au total 100 coeurs et une licence SQL Server complète le soft local. En 2019, l’infrastructure au Criann s’est modifiée à travers l’acquisition de deux serveurs de réplique (un serveur avec deux processeurs ayant chacun 20 coeurs et 768 Go de Ram et un serveur avec deux processeurs de 14 coeurs et 192 Go de Ram) et deux serveurs de développement (deux processeurs de 8 coeurs et 128 Go de Ram chacun).

 

 

L’évolution du budget et des financeurs

Le graphique ci-dessous permet de distinguer plusieurs périodes dans l’évolution budgétaire de l’ORS puis de l’OR2S depuis sa création (30 juin 1982) :

- la première période qui va de 19831 à 1985 est la mise en place de la structure avec une masse financière qui va logiquement s’accroître, du fait notamment du recrutement de salariés ;

- la deuxième commence en 1986 et va jusqu’en 1990 avec une érosion lente des moyens de l’ORS. La diminution des crédits affecte aussi bien l’enveloppe de l’État que celle des autres partenaires ;

- la troisième a démarré en 1991 avec une croissance relativement linéaire jusqu’en 2004 qui correspond à une augmentation conjointe de la participation de l’État et du nombre accru de partenaires, avec également l’intégration d’un deuxième programme transfrontalier de santé dans le cadre d’Interreg III en 20032 ;

- la période suivante comprend les années 2005 à 2009, marquée par une relative stabilité des produits et des charges, hormis 2008 ;

- entre 2010 et 2015, une augmentation des produits est à nouveau constatée d’une année sur l’autre. Elle a été sensible en 2014 du fait de l’implication de plusieurs acteurs haut-normands ;

- depuis 2016, la situation apparaît différente d’une année sur l’autre avec un niveau des produits en 2020 au plus bas depuis 2012.

 

L’épisode de la Covid a nécessité des reports de travaux qui ont entraîné logiquement une réduction des produits, soit qu’ils ont été annulés soit qu’ils ont été reportés sur l’exercice 2021.

Toutefois, les charges en 2020 se sont maintenues à un niveau équivalent du fait de la reprise de charges sur les exercices antérieurs pour le projet GeDiDoT en raison de travaux non réalisés, d’une part, et de charges qui devaient faire partie initialement des dépenses acceptées par la Feder et refusées en cours de projet (taxes sur les salaires, frais de déplacement...) Cela a pour conséquence un déficit qui ne concerne toutefois pas sur la seule année 2020 ; il aurait dû être réparti, pour partie, sur les années 2017 à 2019.

 

 

 

(1) compte tenu des moyens non utilisés, le budget de 1983 n’est pas présenté volontairement sur le graphique.

(2) l’année 1994 est spécifique compte tenu de l’organisation du congrès national des ORS, impactant aussi les produits de 1995.

 

 

Évolution des produits et des charges de l’ORS Picardie, puis de l’OR2S, entre 1984 et 2020

(sans les engagements à réaliser sur subventions attribuées et les charges sur les exercices antérieurs)

Evolproduitscharges2020

Source : OR2S

 

Personnel et horaires de travail

Le tableau présent dans le rapport d'activité (page 35) permet de visualiser la répartition des heures de travail pour chaque personne ayant exercé une activité à l’OR2S en 2020, grâce à la comptabilité analytique temps mise en place depuis de nombreuses années. Quelque 28 715 heures ont été effectuées au cours de l’année, comprises entre les 170 de moins que l’exercice précédent et les 200 de plus que l’année 2018 qui avait enregistré le nombre d’heures effectivement travaillées le plus faible depuis le début de la deuxième décennie des années deux mille. Tout compris, cela correspond à l’équivalent de 18 personnes à temps plein sur l’ensemble de l’année, sans tenir compte des heures qui ont été réalisées par certains administrateurs à titre bénévole, tout particulièrement la présidente, le trésorier ou encore la secrétaire générale.


L’effectif des personnes ayant exercé une activité, soit sur l’ensemble de l’année, soit sur une partie de celle-ci, est de l’ordre de celui de l’année passée (vingt‑neuf). Toutefois, trois personnes ont eu une activité minime au cours de l’année (15 heures ou moins) et donc l’effectif sur lequel tablé est plutôt de vingt-six pour 2020 (à comparer aux vingt-six de 2018 et vingt-quatre de 2017). Cet effectif reste bien moindre que ceux d’années antérieures (trente ou plus entre 2013 et 2015). Il faut par ailleurs mentionner que des heures supplémentaires (pour un total annuel de 254) ont pu/dû être effectuées par dix salariés, pour permettre parfois le rendu de projets dans les temps impartis, mais aussi pour pallier les difficultés de recrutement pour certains travaux nécessitant des compétences spécifiques. Ce total d’heures est inférieur à celui constaté les dernières années et, de façon plus générale, inférieur plus sensiblement à ceux des années de la période 2010-2015.


En analysant plus finement la répartition des diverses tâches et compte tenu du RGPD et du SNDS, la sécurisation des données et les développements d’outils spécifiques représentent l’activité la plus importante au sein de l’OR2S avec près de 7 400 heures travaillées. À cela, il faut d’ailleurs ajouter l’expertise, la conception et la gestion des bases de données pour un peu plus de 800 heures, partie de l’activité qui a toutefois tendance à se réduire par rapport aux exercices précédents : un peu plus de 1 000 heures en 2019, 1 900 heures en 2018 et surtout plus de 3 000 heures pour chacun des cinq exercices précédents. Au final, le total des heures travaillées pour ces deux activités complémentaires pour la gestion des bases de données est inférieur de 1 000 heures à ceux des deux années précédentes qui s’avéraient être les plus importants jamais constatés. Le nombre de personnes impliquées pour cette partie est parallèlement conséquent : 17 personnes l’ont été dont près des trois cinquièmes (10) ont consacré plus de 300 heures, deux salariés dépassant même les 1 500 heures de travail sur ce travail.


En dehors de ces tâches liées à la gestion des bases de données et aux développements informatiques s’y associant, l’activité qui arrive ensuite a trait au recueil Jesais qui approche les 3 000 heures de travail en 2020, soit 400 de plus qu’en 2019. Un accompagnement important a été mené auprès des infirmier(ère)s tout au long de l’année et plusieurs documents ont été publiés. Avec près de 2 000 heures, l’accompagnement du Pôle métropolitain Artois Douaisis à l’élaboration d’un diagnostic santé apparaît ensuite. La Plateforme sanitaire et sociale, action menée en liaison étroite avec l’Anthropo-Lab, laboratoire de l’université catholique de Lille, se situe globalement au niveau de Jesais, et à 100 heures près de l’activité 2019. Outre le travail mené par Julien Salingue de ce laboratoire, il faut rajouter à ces heures, celles des membres du Groupe projet, et celles indirectes qui sont comprises dans la maintenance du site internet et des bases de données. La gestion des tâches diverses de fonctionnement et la démarche qualité ont nécessité un temps moindre par rapport aux années précédentes, diminuant un peu plus chaque année : un peu moins de 1 300 heures en 2020 et pourtant quelques tâches supplémentaires liées à la Covid-19 ont pourtant été nécessaires. GeDiDoT était dans sa dernière année et même sur une demi-année puisqu’il s’est achevé le 30 juin. Il a quand même représenté une activité importante de plus de 1 100 heures. La pandémie a toutefois empêché la tenue d’un colloque de clôture prévu à Valenciennes à la fin avril. Enfin, le dernier travail à avoir représenté plus de 1 000 heures en 2020 concerne les diagnostics territoriaux au nombre de trois en 2020 : Amiens, Montreuillois et Aire cantilienne. Toutefois, le travail mené autour de la thèse sur la géopolitique de la santé approche ce seuil avec 988 heures. Plusieurs autres travaux sont à mentionner dont tous se sont effectués sur le périmètre normand (EnJEU Santé, Agit et la plateforme Néo) ; ils représentent tous plus de 800 heures. Six autres projets ont entraîné une activité comprise entre 470 et 620 heures : diagnostic sur la communauté de communes de Caux-Austreberthe, analyse des problématiques territoriales, Stop aux violences conjugales, accompagnement de la MSA Picardie, Evrest, analyse des effets de la Covid-19 sur l’activité des professionnels de santé lors du premier confinement et l’enquête gériatrie. En additionnant le travail mené dans les Hauts-de-France et en Normandie, l’analyse du Baromètre santé 2017 dépasse également les 600 heures. L’analyse du recueil qualitatif mené pour l’URPS des chirurgiens-dentistes et le travail sur l’aide alimentaire en Seine-Maritime approchent quant à eux les 400 heures.


Tous les autres travaux se situent sous les 200 heures.

 

 

Évolution des heures travaillées suivant la nature de l’activité

Avec 28 715 heures travaillées, l’année 2020 se situe avec un nombre de même ordre que ceux des trois exercices précédents. Cela faisait suite, après une baisse conséquente (de l’ordre de 10 % en 2017 par rapport à 2016, voire plus au regard de 2015 qui aura été l’année la plus prolifique dans toute l’activité de l’OR2S).


Avec plus de 11 000 heures travaillées, la partie « Études » représente le nombre d’heures le plus important de l’activité 2020, moindre toutefois à celui de l’année passée qui approchait les 14 000 heures ; cette partie représente 39 %, soit neuf points de moins qu’en 2019. Ce pourcentage était de 38 % en moyenne sur les deux exercices 2017 et 2018 pour un nombre également de 11 000 heures.


Les bases de données constituent le deuxième pôle d’activité le plus important au sein de l’OR2S avec un peu plus de 8 200 heures, soit un nombre quasi identique à celui des deux exercices précédents. Cela prend en compte le travail engagé depuis 2018 sur la sécurisation ayant trait au SNDS, au RGPD et au passage du matériel et des produits au Criann. Cela représente pour l’exercice 2020 comme pour les deux précédents 29 % de l’activité.


L’observation sociale apparaît ensuite dans l’activité avec un nombre d’heures supérieur à celui de l’exercice précédent : 3 334 heures en 2020 contre 2 544 en 2019 ; ce nombre aurait dû être plus élevé mais la pandémie a empêché, notamment côté des Hauts-de-France que certaines activités initialement programmées se déroulent effectivement. La dynamique Santé observée est remontée par rapport à 2019 avec un nombre d’heures de l’ordre de celui de l’année 2018 passant les 3 500 heures, soit 12 % de l’activité en 2020, au niveau du pourcentage 2018.

Enfin, il en va de même pour tout ce qui a trait aux aspects de gestion et aux réunions qui ont vu le nombre d’heures passer pour la première fois depuis une quinzaine d’années sous les 1 500 heures. Cela représente une part pour cette partie de 5 % alors qu’elle était de 8 %, voire de plus de 10 % par le passé.


La fonction de documentation s’est réduite progressivement à mesure du temps, dans une complémentarité avec celle de l’Ireps dans le cadre du pôle de compétence en éducation pour la santé. Elle n’est plus présente en 2020 comme les deux dernières années. Enfin, dernier point, la politique de santé représente, en 2020, 3 % comme cela a pu se produire quelle que fois par le passé.

 

Évolution du nombre d’heures annuelles de travail effectivement réalisées depuis 1995, en fonction des principaux postes pérennes d’activité

NbreHeures2020


Source : OR2S

* comprend le traitement des bases de données et la maintenance des sites Internet, des bases de données et les développements informatiques.

 

L’OR2S est appelé à participer à des réunions, soit au titre de consultant, soit au titre de représentant d’organisation. Peuvent être citées, pour l’exercice 2020, les réunions des ARS, du Ceser Hauts-de-France, des Direccte notamment dans le cadre du comité régional d’orientation des conditions de travail (Croct) du groupe permanent régional d’orientation des conditions de travail (GPRO), des Ireps, de l’OFBS et d’instances nationales : Fnors, DGS, Drees, ANSP et INCa.


Sont également à prendre en compte les sollicitations de l’équipe de l’OR2S pour faire des présentations lors de séminaires ou de colloques, même si celles-ci ont été quasi-inexistantes en 2020 du fait de la pandémie.


Par ailleurs, l’équipe intervient au cours de formations, soit initiales, soit continues, à l’université et dans des écoles paramédicales ou du secteur social. Cette activité reste cependant marginale en regard des demandes potentielles. Enfin, l’OR2S réalise des formations pour l’utilisation des outils qu’il propose et/ou des dispositifs qu’il anime.

Une partie de l’activité de l’OR2S est logiquement consacrée aux tâches courantes de gestion de la structure qui peuvent être distribuées en deux groupes :


- l’enregistrement des écritures financières (qui sont transmises ensuite au cabinet d’expertise comptable), l’établissement des fiches de paie, le remplissage des bordereaux concernant les charges sociales et l’écriture de la DADS ;


- une partie administrative qui comprend les courriers, la préparation des réunions (assemblée générale, conseil d’administration, bureau), leurs comptes rendus et la réalisation du rapport d’activité. L’organisation administrative des Plateformes (Copil, Groupe projet, comité de suivi) en fait également partie. Par ailleurs, sont prises en compte dans cette partie les tâches d’entretien des locaux et toutes les fonctions ne pouvant être comptabilisées dans un autre poste, notamment les réponses aux appels à projets ou les contacts préalables à de potentielles actions.

La raison principale d’existence de l’OR2S est de produire des analyses à partir de données provenant, soit de recueils mis en place en interne, soit de sources d’information existantes. À partir de ce socle de base, il est possible de découper cette mission en deux types de réponses.

Le premier se rapporte aux deux missions éponymes de l’OR2S : la santé, d’une part, et le social, d’autre part, même si la frontière est souvent difficile à délimiter.

Le second a trait à toute structure qui se situe, dans le domaine de la recherche-action : d’un côté, assurer le développement et trouver de nouveaux outils pour que les analyses soient toujours plus efficientes et, de l’autre côté, faire que les productions soient le plus largement et le plus efficacement diffusées auprès des publics ciblés.


Outre le siglaire permettant le décryptage des nombreux sigles présents dans le rapport d’activité, ce dernier est découpé en quatre chapitres :
- le pôle santé, partie la plus conséquente compte tenu de l’histoire, traite de toutes les questions de santé, soit à partir des bases de données existantes au sein d’autres organismes, soit à partir d’outils de recueil mis en place spécifiquement ;
- le pôle social, le plus souvent dans le cadre des travaux des Plateformes sanitaires et sociales, s’intéresse aux caractéristiques sociales de la population, essentiellement à partir des bases de données existantes ;
- le pôle recherche et développement est axé sur les outils informatiques développés, sur les diverses méthodes d’interrogation des populations ciblées par les recueils, sur les méthodes de calcul d’indicateurs et de traitement des données ;
- le pôle communication et documentation se décline sous plusieurs formes : sites internet, journées de rencontre, offre documentaire, diffusion de lettres d’information, interventions, formations et production de documents.

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