Fruit d'une observation partagée
Communication OR2S | Mai 2023
La journée internationale d’action pour la santé des femmes, le 28 mai, est l’occasion de se pencher plus avant sur la situation sanitaire de la population féminine, composée de plus de 3 millions d’habitantes dans les Hauts-de-France.
La santé des femmes est liée à des différences à la fois biologiques et sociétales inhérentes à la gente féminine. Avec une femme sur trois ne jugeant pas son état de santé satisfaisant, la perception des habitantes des Hauts-de-France de leur santé est par ailleurs plus sombre que celles de l’ensemble des Françaises. Ce sont des raisons pour lesquelles s’intéresser à leur santé constitue une nécessité lorsque l’objet est de contribuer à l’amélioration globale de la situation des habitantes de la région.
Dans ce cadre, trois plaquettes portant sur la santé des femmes dans les Hauts-de-France ont été réalisées. Une première s’intéresse aux caractéristiques de la santé de la population féminine à l’échelle régionale, mais également au niveau de la France hexagonale afin de situer le territoire dans son contexte national. Ce premier document apporte une analyse globale, par pathologies (cancers déclinés par localisation, maladies cardiovasculaires, santé mentale, suicide, diabète, pathologies liées à l’alcool et au tabac), mais aussi par sous-groupes de population (en fonction de l’âge notamment ou du niveau de diplôme). Une attention particulière est également portée aux problématiques spécifiques autour de la grossesse telles que la fécondité, la prématurité, la mortinatalité et les interruptions volontaires de grossesse, mais aussi au sommeil, à la corpulence et à l’activité physique. De plus, lorsque les données le permettent, l’évolution de la situation sanitaire des femmes au cours du temps est abordée.
La deuxième plaquette reprend les thématiques traitées dans le premier volet, mais en intégrant de manière complémentaire, une dimension géographique. Ce document met ainsi en exergue les différences infrarégionales, à partir des cinq départements et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) au nombre de 92. De plus, des encarts spécifiques à la comparaison entre la santé des femmes et des hommes sont intégrés, pointant une santé le plus souvent dégradée chez les seconds. Des évolutions temporelles et comparaisons avec la situation nationale sont également évoquées.
Enfin, un troisième document reprend les résultats des deux premiers de manière synthétique, sous forme d’infographie. Il met à la fois en avant des chiffres clés mais également des différences géographiques, rappelant qu’outre une situation moyenne défavorable en regard de la France, la région cache également des disparités parfois très importantes en son sein.